La journée de solidarité est une journée de travail non rémunérée pour les salariés. Elle consiste en une journée de travail supplémentaire (qui peut éventuellement être fractionnée en heures), destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.
À défaut de comité d’entreprise ou de délégué du personnel, c’est l’employeur qui en en détermine les modalités.
Vous définissez un jour férié habituellement qui tombe sur une journée de travail autre que le 1er mai qui lui reste obligatoirement chômé.
Exemple indicatif pour 2019 : Le lundi de pâques, le 8 mai, le lundi de pentecôte (habituellement choisi par les entreprises) le 15 août, le 11 novembre.
Pas forcément notamment si l’entreprise travaille en continu et est ouverte toute l’année.
Sur leur fiche de paie apparaîtra la mention « journée de solidarité le. » et votre salarié percevra son salaire habituel sans majoration pour le travail effectué ce jour là.
La journée de solidarité est annulée pour le salarié, il sera simplement en arrêt maladie ce jour-là.
Vous devez lui demander sa fiche de paie concernée pour en vérifier l’exactitude et vous l’exemptez de cette journée. Si vous le faites travailler il aura droit à une majoration de salaire, si vous ne le faites pas travailler il sera simplement en jour férié chômé (sans perte de salaire s’il a plus de 3 mois d’ancienneté).